Les acides gras sont classés en saturés, mono-insaturés et polyinsaturés.
Les oméga-3 et oméga-6 sont des acides gras polyinsaturés. Ils doivent être équilibrés pour assurer la fluidité des membranes cellulaires.
« Les acides gras saturés (beurre, crème, huile de palme ou de coco, viennoiseries, pâtisseries, viande de bœuf, charcuteries), ainsi que les acides gras trans (issus de produits industriels), sont à éviter ou à limiter. »
Les acides gras oméga-3 et oméga-6 font partie de la famille des acides gras polyinsaturés. L’important est de maintenir un bon équilibre dans l’assiette entre ces deux types d’acides gras. Pour cela, il est recommandé de réduire la consommation d’huiles végétales riches en oméga-6 (huile de tournesol, de pépins de raisin, de sésame) et d’augmenter l’apport en oméga-3, qu’ils soient à chaîne courte (d’origine végétale) ou à chaîne longue (EPA et DHA), présents dans les produits animaux comme les petits poissons gras et les œufs enrichis en oméga-3.
Aujourd’hui, le rapport oméga-6 / oméga-3 est de 20:1 au lieu du ratio idéal de 4:1.
Pour corriger cela, il convient de :
- Réduire les huiles riches en oméga-6 (tournesol, pépins de raisin, sésame).
- Augmenter les apports en oméga-3 végétaux (huile de colza, lin, noix).
- Consommer des poissons gras (sardines, maquereaux, anchois, harengs) 2 à 3 fois par semaine, issus de filières durables et pauvres en contaminants.
- Objectif : 500 mg/jour d’EPA + DHA pour contribuer à la prévention des cancers du sein et du côlon.
Sources végétales d’oméga-3 :
- Graines : chia, lin (moulues), chanvre.
- Légumes : mâche, edamame, épinards, chou kale.
- Huiles : colza, lin.